PLA08-17, carnet de voyage, Spitzberg Nord, Ours polaires spéciaux

C'est par un temps couvert que nous nous sommes retrouvés à Longyearbyen, capitale du Svalbard, en provenance de tous les points du globe. Les collines accidentées environnantes étaient couvertes de neige, mais la journée n'était pas trop froide. Une fois débarqués de nos vols, nous avons été déposés en ville où nous avons exploré le petit village, pris un café ou observé les oiseaux. Certains d'entre nous ont mis un peu plus de temps à se rendre en ville car leurs bagages ont été retardés à l'aéroport d'Oslo en raison d'un dysfonctionnement du tapis à bagages. Peu après 16 heures, nous avons commencé à monter à bord du navire, nous nous sommes installés dans nos cabines, puis nous nous sommes dirigés vers le salon d'observation. Une fois que nous nous sommes tous rassemblés, le second capitaine Arthur et le troisième capitaine Warren nous ont présenté le briefing de sécurité obligatoire pour nous montrer comment utiliser les grands gilets de sauvetage orange et comment nous rassembler en cas d'urgence. Dès que nous avons terminé le briefing, Plancius a levé l'ancre. Notre départ a été immédiatement suivi d'un exercice de sécurité, afin de s'assurer que nous savions comment nous rassembler dans le salon et nous diriger vers les canots de sauvetage si le capitaine nous en donnait l'ordre. Après avoir remis nos gilets de sauvetage dans nos cabines, nous avons de nouveau été invités à nous rendre au salon. Notre directeur d'hôtel, Sebastian, nous a aidés à nous installer en nous donnant plus d'informations sur le fonctionnement du navire, et Christian, notre chef d'expédition, nous a expliqué la situation des bagages perdus et nous a donné le nouveau plan pour le lendemain avec l'espoir de récupérer tous les bagages. L'équipe d'expédition s'est présentée et notre médecin a dit quelques mots sur le mal de mer et la sécurité à bord. Le capitaine Alexey Nazarov a prononcé quelques mots de bienvenue et a porté un toast à notre voyage. Après la réunion, nous nous sommes rendus à notre premier dîner à bord. Nous nous sommes assis à des tables de six personnes et plus, nous faisant de nouveaux amis et nous demandant ce qui nous attendait dans les jours à venir. Notre premier arrêt du voyage a eu lieu à Yoldiabukta, où nous avons vu le magnifique glacier Wahlenberg qui descend des montagnes jusqu'à la mer. Les nuages ont lentement disparu et le soleil, en arrivant en angle, a créé une lumière fascinante pour les photos. Nous avons continué à naviguer avec le bateau jusqu'à minuit, et certains d'entre nous sont restés sur le pont pour profiter du magnifique spectacle, afin d'absorber autant que possible ce premier jour de cette grande aventure.

Plancius naviguait lentement le long du glacier Nordenskjold, lorsque Christian, le chef de l'expédition, a annoncé un réveil. Une matinée venteuse mais ensoleillée nous accueille avec une brise arctique modérée. Le glacier Nordenskjold, pittoresque et magnifique, est l'un des plus grands du Svalbard. Il est situé à l'extrémité nord du Billefjord, l'une des branches de l'Isfjord. Une fois le petit-déjeuner terminé, nous avons tous eu l'occasion de visiter Pyramiden. Autrefois célèbre colonie soviétique d'extraction de charbon, Pyramiden est aujourd'hui une mystérieuse ville fantôme qui ne compte plus que quelques habitants. L'époque de l'extraction du charbon est révolue, la mine est abandonnée, toutes les maisons sont vides, mais l'hôtel est toujours en activité. Mimerbukta est très peu profond, Plancius n'a donc pas eu l'occasion de s'approcher de la ville, et nous avons simplement navigué à proximité. L'Arctique est magnifique, mais il est évident qu'il n'est pas très amical envers les humains, et il faut donc des connaissances supplémentaires en matière de sécurité pour que nous puissions explorer et admirer sa nature pendant les débarquements et les croisières en "Zodiac". Les deux heures suivantes ont été consacrées à cela - Christian nous a donné les briefings de sécurité obligatoires sur les Ours polaires, les règles de comportement et les croisières en "Zodiac". En plus de ces connaissances, il y avait une autre chose à recevoir ce matin : des bottes en caoutchouc ! Il s'agit d'une croisière d'expédition, nous sommes dans la nature sauvage, l'embarcadère est laissé à Longyearbyen et tous les débarquements à venir sont censés se dérouler dans des conditions beaucoup moins confortables, mais qui promettent d'être beaucoup plus aventureuses. Pour garder nos pieds au sec lorsque nous sautons du "Zodiac" et lorsque nous explorons la toundra marécageuse, nous avons besoin de bottes en caoutchouc. L'équipe d'expédition distribuait ces chaussures sur le pont 3. Chacun d'entre nous a dû venir en essayer une paire pour s'assurer qu'elle lui convenait, puis la prendre. Et voici le premier atterrissage ! Atterrissage à Skansbukta - une petite crique pittoresque avec un paysage magnifique, de la faune et un site historique. Il y a un siècle, un homme d'affaires a décidé d'organiser l'exploitation du gypse ici et a investi beaucoup d'argent dans la construction de la mine et l'achat d'équipements qui ont été acheminés jusqu'ici. Après la première saison d'exploitation, il s'est avéré que le minéral qu'il prenait pour du gypse était en fait de l'anhydrite et ne coûtait rien. Le pauvre homme a fait faillite. La mine existe toujours, mais l'entrée est fermée pour des raisons de sécurité. Il est également possible de voir les vestiges d'une voie ferrée reliant la mine au rivage, et même un vieux bateau à moteur qui servait à transporter le "gypse" depuis le stockage sur le rivage jusqu'à un grand navire, ancré à proximité. Le bateau est encore en relativement bon état. En outre, il y a une cabane qui appartient à la communauté de chasseurs et de pêcheurs de Longyearbyen. La faune et la flore de Skansbukta sont vraiment extraordinaires ! Nous avons vu une meute de rennes qui mangeaient l'herbe arctique sur le versant de la montagne. Certains d'entre eux étaient très amicaux et nous ont permis de nous approcher très près d'eux et de prendre des photos. Plus haut sur la pente se trouve une colonie de fulmars arctiques, des oiseaux qui aiment planer au-dessus de l'eau. Sur la falaise à l'entrée de la crique, il y a une petite colonie de macareux, de drôles d'oiseaux avec de grands becs colorés. Ici et là, nous avons également pu observer des Bernaches nonnettes et de petits bruants des neiges, les seuls oiseaux chanteurs du Svalbard. À notre retour sur le bateau, le déjeuner était déjà servi. Soudain, nous avons entendu le vrombissement d'un hélicoptère. Apparemment, le service de secours de Sysselmann faisait des exercices réguliers et a demandé à notre capitaine la permission d'utiliser le Plancius pour s'entraîner à l'évacuation d'urgence de patients. Bientôt, un homme jaune à l'allure de ninja a atterri sur le pont par la corde. Plus tard, ils ont fait atterrir une civière spéciale et l'ont ramenée à l'hélicoptère. L'opération s'est répétée plusieurs fois, puis le ninja a quitté le pont de la même manière qu'il était arrivé. Vers 16 heures, le Plancius a dû jeter l'ancre dans l'Adventfjord, en face de Longyearbyen. La bonne nouvelle est que tous les bagages manquants ont finalement été livrés au port et qu'il était nécessaire de les récupérer, ce qui n'était donc qu'un court arrêt technique. Beaucoup d'entre nous ont profité de l'occasion pour capter des téléphones portables, pendant que l'équipe de l'expédition transportait les bagages sur le bateau. Lorsque tout fut terminé, Plancius quitta Adventfjord et navigua vers l'ouest en direction de l'océan. Alors que nous étions sur le point de quitter Isfjord, Christian annonça qu'une baleine bleue avait été repérée ! Tout le monde s'est habillé et est sorti pour regarder nager le plus gros animal de la planète. Une demi-heure plus tard, nous avons dû laisser la baleine tranquille et continuer notre route. La première journée complète de notre voyage et tant d'événements ! Et ce n'est que le début !

Bang, crussssshhhhh..... C'est quoi ce bruit ? Il est encore tôt... Ah oui, Christian nous a dit hier que nous nous réveillerions avec le bruit du bateau qui navigue sur la glace. Le hublot ! Il faut qu'on le voie. Wauw !!!!!! Quelle vue ! La glace, le temps, les blancs, le bleu, le soleil, et il n'y a presque pas de vent. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter de plus ? La vie sauvage, ce serait génial ! Mais d'abord, on s'habille pour un café à l'extérieur, suivi d'un petit déjeuner. Ce n'est que tout de suite après le petit déjeuner qu'un Phoque barbu se couche sur un bloc de glace à côté du bateau, et dix minutes plus tard, un groupe de Phoques barbus passe à la nage. Nous sommes tous sur le pont pour profiter de la vue magnifique, alors qu'à 10 heures notre chef d'expédition annonce que nous venons de passer le 80° Nord. Devant nous se trouve le banc de sable appelé Moffen, du pont supérieur on peut voir clairement qu'il s'agit juste d'un anneau de sable avec de l'eau au milieu. La forme de cette île est aussi la raison pour laquelle les anciens baleiniers hollandais l'appelaient Moffen, ce qui se traduit par Muff. Même par beau temps, on a toujours froid lorsqu'on navigue sur la glace. La meilleure façon de se réchauffer est de boire une tasse de thé, de café ou de chocolat chaud, tout en écoutant une conférence intéressante sur la glace de mer. Pendant que Katja parle en allemand, Michael donne les informations en anglais. Peu de temps après la conférence, notre capitaine a vu un ours polaire et s'en est approché. Nous avons tous pu assister à la chasse de cette ourse polaire, qui avait senti un phoque barbus sur une banquise un peu plus loin. Lentement, elle s'est approchée du phoque. Parfois, on ne voyait que la tête, parfois elle disparaissait complètement. Lorsqu'elle a disparu pendant quelques minutes, les guides nous ont dit : "Gardez l'œil sur le phoque" Et puis.... Elle a sauté hors de l'eau. Le phoque était remplacé par l'ours. Elle a failli l'attraper, mais le phoque s'est échappé. Bien sûr, nous étions tous tristes pour l'ours, mais heureux pour le phoque. Et pendant que nous regardions tous ce spectacle, de la poussière de diamant est tombée. Juste après que le plat principal ait été servi, quelqu'un a vu un Morse sur une banquise à tribord. L'instant d'après, tout le monde a couru vers le côté tribord de la salle à manger. Il a été décidé que le dessert serait servi plus tard dans le salon, afin que tout le monde puisse sortir pour admirer le morse dans toute sa splendeur. Nous avons terminé la journée par une conférence sur Morse, qui a skié jusqu'au pôle Nord à deux reprises. Quel dévouement et quelle endurance !

Aujourd'hui, nous nous sommes réveillés avec un temps magnifique, une mer calme et une matinée ensoleillée. Après un autre bon petit déjeuner, nous avons tous été invités à débarquer sur Amsterdamøya pour visiter les vestiges de la station baleinière hollandaise du 17e siècle, Smeerenburg ("Blubbertown"). Les fondations des fours à graisse étaient faciles à voir à bonne distance. Nous nous sommes divisés en trois groupes et nous sommes allés, à tour de rôle, voir un groupe de Morse étendu sur la plage. Les mâles étaient très détendus et n'ont pas vu d'inconvénient à ce que nous nous approchions jusqu'à 30 mètres, ce qui nous a permis de prendre de merveilleuses photos de ces magnifiques animaux. Nous avons également découvert les vestiges des fours à graisse et l'histoire de la chasse à la baleine au Spitzberg. Pendant la promenade sur la plage, nous avons vu tout le bois qui a dérivé depuis les forêts sibériennes jusqu'aux plages du Svalbard, mais malheureusement ce n'était pas le seul matériau présent sur la plage, il y avait aussi des déchets rejetés sur le rivage qui ont dérivé vers le nord avec les courants. Sur le chemin du retour, nous avons ramassé environ 1 m³ de déchets plastiques et les avons ramenés sur le bateau pour les décharger à Longyearbyen. Un peu après midi, tout le monde est de retour sur le bateau et un savoureux buffet est préparé pour nous. Pendant le déjeuner, le capitaine s'est enfoncé dans le Smeerenburgfjord, où nous avons quitté le navire une fois de plus pour faire une croisière en zodiac. Le glacier lui-même a un très beau front de glace avec beaucoup de fissures car il glisse le long de la montagne, mais il est également évident qu'il est en train de fondre : il y avait plusieurs morceaux qui se détachaient du front et dans la baie il y avait des "morceaux de bergers" et des icebergs. Nous pouvions clairement voir l'étendue du glacier grâce aux moraines encore visibles qui se trouvaient au milieu du glacier, là où plusieurs langues glaciaires se sont rencontrées pour former un plus grand glacier pour remplir le fjord. Après le dîner, nous avons traversé le pack en direction de Raudfjord, où nous avons fait une croisière nocturne et passé la nuit. Le temps étant encore parfait, nous avons eu du mal à nous coucher. Nous avons préféré boire un dernier verre et prendre des photos sur le pont.

De retour dans la glace ! Lorsque Christian annonce le début d'une nouvelle journée d'expédition, Plancius se fraye lentement un chemin à travers les coulées de glace à la dérive. C'est probablement la plus belle matinée de la croisière : pas le moindre souffle de vent, un ciel radieux, un soleil matinal et des coulées de glace blanche à perte de vue. Quelque part au sud-est se trouvait la côte nord du Spitzberg. Le miroir de l'eau était troublé de temps à autre par des meutes de Phoques du Groenland, qui nageaient et sautaient pour respirer un peu d'air. À 10h30, nous avons tous été invités à écouter une conférence sur les Ours polaires. Michelle s'exprimait en anglais et Katja en allemand. Nous avons appris comment différencier un ours mâle d'une femelle, ce que les ours mangent, quand ils s'accouplent et donnent naissance à des oursons, dans quelles parties du monde ils sont protégés et dans quelles régions ils sont chassés. Après le déjeuner, nous avons continué à scruter la surface de la mer. Nous avons de nouveau vu des Phoques barbus jouant dans l'eau, et des phoques barbus posés sur des coulées de glace. Des Guillemots de Brunnich, des Guillemots à miroir et des Guillemots noirs nageaient, volaient et plongeaient ici et là. Nous avons également vu de petits oiseaux amusants appelés Mergules nains. Bien sûr, les mouettes volaient autour de Plancius, attendant que nous déplacions telle ou telle coulée de glace pour attraper le krill qui s'y cachait. Vers 16 heures, Sebastian, notre guide argentin, nous a raconté dans la salle d'observation l'histoire de Roald Amundsen, le célèbre explorateur polaire norvégien, qui a atteint le pôle Sud pour la première fois et qui a fait de nombreux efforts pour voler jusqu'au pôle Nord et qui a fini par y arriver ! Un héros de la Norvège et probablement l'un des plus grands et des plus courageux explorateurs de tous les temps. Pendant la récapitulation quotidienne à 18 heures, Michael nous a parlé de l'algue de glace et Katja nous a expliqué pourquoi la glace est bleue. Et après cela, il y a eu une surprise, organisée par l'équipage - un dîner spécial barbecue arctique sur le pont arrière.

Après tous ces jours de soleil, nous avons enfin eu quelques nuages, mais il n'y avait pratiquement pas de vent. Mais il n'y avait pratiquement pas de vent, ce qui nous a permis de sortir sur le pont et de profiter du Kongsfjord dans lequel nous avons navigué pendant la nuit. Nous avons débarqué le matin à Ny London sur Blomstrandhalvøya. Halvøya signifie "demi-île", donc péninsule, et c'en était une jusqu'à ce que le glacier Blomstrand se retire. Nous n'étions pas les seuls sur l'île, deux inspecteurs de terrain du Sysselmannen (gouverneur du Svalbard) logeaient dans l'une des maisons du camp Mansfield. Ny London a été construit par Ernest Mansfield, qui voulait extraire du marbre, mais le marbre ne valait rien et les maisons ont été déplacées à Ny Ålesund. Le groupe s'est divisé en trois groupes : une randonnée longue et rapide vers le sommet de la montagne, une promenade moyenne dans la région et une promenade courte avec beaucoup de temps pour regarder autour de soi. Nous avons vu des rennes, un skua à longue queue, des canards à longue queue, des plongeurs à tropes rouges, des sternes arctiques, des bernaches boréales et de nombreuses plantes différentes. Dans l'après-midi, nous avons pu faire un autre atterrissage au 14.Julibukta. Ce glacier et sa baie portent le nom de la fête nationale française. Il a été baptisé en 1906 par le duc Albert Ier de Monaco. Au nord de cette baie, il y a un "jardin suspendu". Les conditions à cet endroit sont parfaites, c'est pourquoi les plantes poussent beaucoup plus que partout ailleurs au Spitzberg. Juste au-dessus, on trouve une colonie de mouettes tridactyles en train de nicher, mais lorsqu'on s'approche du jardin suspendu, on n'entend plus les cris des oiseaux. Dans la toundra environnante, il y avait plusieurs rennes et des oies nonnettes avec des oisons sur un étang. Alors que la moitié des passagers était à terre, l'autre moitié a fait une croisière en zodiac vers les falaises à oiseaux. Parmi les oiseaux nicheurs, il y avait aussi des macareux, et qui n'aime pas les voir ? Nous avons terminé la journée par un récapitulatif. Lydia a donné quelques explications sur les sternes arctiques, Sébastien sur les rennes et Christian sur les projets du lendemain.

La journée promettait d'être très chargée et de nous faire vivre des moments inoubliables de l'expérience arctique. Tout le monde était optimiste et enthousiaste malgré les 15 nœuds de vent soufflant du nord-ouest. Deux atterrissages ! Deux endroits différents sur la côte de Bellsund ! Les eaux de Bellsund près de Ingeborgfjellet - notre premier lieu de débarquement - réservent de nombreuses surprises, comme des hauts-fonds et des pierres, de sorte que Plancius n'a pas pu s'approcher trop près de la côte à cause du vent et des courants et est resté à la dérive. Une fois sur la terre ferme, nous avons marché jusqu'à la pente raide de la montagne afin de nous rapprocher d'une colonie de Mergules nains - de petits oiseaux noirs et blancs qui nichent dans des terriers entre les rochers. C'était difficile à certains moments et même un peu glissant, mais ceux qui ont choisi cette aventure pleine d'adrénaline ont été récompensés par une vue pittoresque et la possibilité de prendre de nombreuses photos de Mergules nains. Au bout d'un moment, certains d'entre nous sont allés se promener dans la toundra pour se réchauffer un peu de la bruine. C'était un plaisir de marcher sur le doux tapis de mousse de la toundra et d'observer la faune sans être pressé. Au cours de la promenade, nous avons vu des Bernaches nonnettes, dont l'une d'entre elles était très calme, des Mouettes tridactyles et des rennes sympathiques, dont l'un s'est même donné en spectacle, se rapprochant de notre groupe, grattant ses bois et posant pour des photos. Lorsqu'il a été temps de retourner au bateau, nous nous sommes rassemblés au point d'atterrissage et avons commencé à être ramenés par des Zodiacs. Notre déjeuner s'est avéré n'être qu'une pause entre les atterrissages. Pendant que nous respirions et savourions nos repas, le capitaine dirigeait Plancius vers Recherchefjord. Notre dernier débarquement du voyage s'est déroulé juste devant le glacier Recherche. Nous avons marché sur la moraine terminale et apprécié la vue sur la lagune qui s'est formée entre celle-ci et le glacier. De nombreux oiseaux se reposaient sur les bergers dans l'eau et la vue était à couper le souffle. Une fois tous à bord, le Plancius a mis le cap sur Longyearbyen. Nous avons réglé nos comptes et rendu nos fidèles bottes en caoutchouc. Avant le dîner, il était temps de remonter dans le salon pour une dernière récapitulation et un dernier briefing. Après un toast du capitaine, nous avons remercié toutes les personnes qui ont rendu le voyage si agréable et nous avons reçu toutes les informations nécessaires à notre débarquement. Notre dernier dîner a été riche en discussions et en rires et nous sommes passés de la salle à manger au salon, profitant de notre dernière nuit à bord, mais n'oubliant pas de faire nos valises pour notre départ anticipé du navire.

Nous nous sommes réveillés bien trop tôt, à l'ancre à Longyearbyen, tristes de savoir que nous allons quitter le navire. Notre dernier petit déjeuner nous a semblé trop tôt, mais il a été très apprécié, car nous ne savons pas d'où viendront nos prochains repas ! Nous sommes de retour au port de Bykoya à Longyearbyen, et il est temps de quitter le navire pour la dernière fois. Sur le quai, nous avons trouvé nos bagages et nous nous sommes répartis dans les bus. Nous avons fait nos adieux à nos nouveaux amis et nous sommes repartis pour nos voyages et nos vols de retour, tristes de partir, mais aussi impatients de vivre nos prochaines aventures. Distance totale parcourue : 922 milles nautiques | 1708 kilomètres Plus au nord : 80°08.917' N / 014°28.017' E Au nom d'Oceanwide Expeditions, du capitaine, de l'équipage et du personnel à bord du MV Plancius : Ce fut un plaisir de voyager avec vous, et nous espérons vous revoir !